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Relook Meubles
7 avril 2017

Biennale du Design 2017 à Saint Etienne...

 

 

Comme à chaque édition, je suis allée faire un tour à la Biennale du Design

Très peu d'objets cette année, mais

 un thème -très politique-, portant sur "Les mutations du travail"

 

 

Lolo et moi Biennale 2017

fresque et sculptures biennale 2017

coussin métal biennale 2017

espace relax biennale 2017

bureau sous jungle biennale 2017

 

D'une collaboration avec Détroit, ville où l'emploi a également été sacrifié,

sont arrivés ces superbes vélos

 

velo 2 biennale 2017

vélo biennale 2017

 

Pour finir, passage par la boutique décorée avec du mobilier "indus"

meuble poste biennale 2017

livre d'or biennale 2017

 

La Biennale ne se tenait pas que sur l'ancien site de la Manufacture d'Armes de St Etienne

mais s'était exportée rue de la République, aux -trop- nombreux pas-de-portes disponibles,

réinvestis de façon éphémère pour l'occasion.

J'ai trouvé dans Télérama.fr

(http://www.telerama.fr/scenes/la-biennale-du-design-de-saint-etienne-et-les-mutants-du-travail,155759.php)

un "coup de gueule" qui résume bien selon moi

tout l'absurdité de la politique menée par les maires qui à la fois constatent et accentuent la désertification de leurs villes...

Je le reproduis ici

 

Coup de gueule : l’imposture de la Rue de la République du design

La rue de la République était la grande artère commerçante de Saint-Etienne. Mais ses boutiques ont fermé les unes après les autres, comme dans de nombreuses villes françaises, ce qu’analyse Olivier Razemon dans Comment la France a tué ses villes (éd. Rue de l'échiquier).Aujourd’hui, on ne compte plus les devantures vides. Saint-Etienne Métropole a donc lancé la Rue de la République du design pour tenter de la réanimer. Supermarché coopératif, espaces d’information, boutique éphémère d’objets locaux... Tout cela semble bienvenu. Mais, une fois encore, l’affaire est présentée comme si la désertification des centres-villes était tombée du ciel. Or elle est la conséquence désastreuse de politiques favorisant, depuis des décennies, l’extension sans limite des zones commerciales périphériques. Les mêmes responsables qui favorisent ces zones pleurent sur leurs commerces fermés, au pied de la mairie et de la préfecture. Et ce sont les mêmes designers auxquels ont fait appel, tantôt pour jouer les sauveteurs en centre-ville, tantôt pour renforcer encore la suprématie des zones commerciales. C’est ainsi que le groupe Apsys annonce l’ouverture prochaine à l’entrée de Saint-Etienne de Steel, un « retail park » de soixante-dix mille mètres carrés pour soixante boutiques et restaurants,; sous une résille métallique conçue par le designer Joran Briand. Les habitants de la rue de la République apprécieront.

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